Bompa, Jeanke, l’ami, le boute-en-train, le zwanzeur, le grand-père universel, le cycliste disant toujours « mouline », le tennisman, le marcheur, le spécialiste du chant des oiseaux, l’infatigable, le bricoleur aux mains d’une force incroyable. Qui ne se sentait jamais aussi bien qu’avec de nouvelles têtes autour de lui, qui appelait tout le monde, toutes générations confondues, par son prénom ou du doux « krotche ». Si fier d’avoir commencé à travailler à 14 ans, d’être né rue de la Rasière. Si ému en évoquant sa mère, son frère, son beau-père qu’il considérait comme son père et dont il avait la photo dans son portefeuille, si content de ses relations apaisées avec la mère de ses enfants. Si ketje de Bruxelles comme il n’en existe plus. J’écoute Jean-Pierre Ferland en pensant à lui. Quel dommage de ne pouvoir lui dire tout ça de vive voix… Courage à vous, sa famille, le temps qui passe ne vous laissera que le meilleur de lui…